Je m'excuse de m'avoir pas écrit grand chose depuis un certain temps et je vais en donner l'explication.
Nous avons eu un exercice d'endurance qui nous a laissé peu de temps a la maison et les quelques heures de repos que j'ai eu je n'a pas envie de les passées devant mon ordinateur.
Je résume notre cours :
il s'agissais de réalisé 3 courts métrages de 3 min : un sans son, un avec son mais pas de parole et un où tout est autorisé. Lorsque nous n'étions pas réalisateur, nous étions sur le tournage des autres pour faire l'image ou le son ou l'acteur ou le montage de notre propre film. Tout cela se fait dans un temps bien défini (d'où l’endurance ! ) : 1/2 journée pour chaque étape (préparation, réalisation, montage,...)les après-midi étaient réservées pour l'analyses des films.
Le second cours que nous avons eu est un exercice d'écriture de scénario, je ne m'attarde pas dessus. Nous avons travailler en groupe avec pour contrainte : 1 scène d'ouverture, 1 lieu, 1 unité de temps (pas d'ellipse) 2 personnages et 3 mots autobus/enfant/fauteuil-roulant.
voici notre scénario :
Karim, un garçon de 7 ans, handicapé attend seul à l'arrêt de bus d'un village dans la désert. Son cartable est accroché au dossier de son fauteuil roulant.
Le soleil pointe déjà à l'horizon. Karim cale la roue gauche de son fauteuil contre le poteau de l'arrêt. Il tire de son fauteuil un bâton au bout duquel est accrochée une cuillère. Karim ramasse une pierre, puis deux qu'il range parmi d'autre dans une bourse, comme l'indique un son mat.
Un bus arrive, s'arrête dans un sifflement. Le moteur est coupé. Karim s'avance à la force de ses bras vers la porte. Elle s'ouvre, et laisse s'échapper un air de musique, country qui envahit le calme de l'arrêt de bus.
Youssef, 35 ans, le chauffeur descend les marches, et allume une cigarette, sans se préoccuper de Karim. Karim le dévisage. Youssef l'ignore et balaie d'une regard froid la paysage. Il jette un coup d'oeil à sa montre. Karim jette son cartable dans le bus et tente de s'agripper à la porte. Dans son geste, son fauteuil recule et Karim se retrouve pendu à la rambarde de la porte. Youssef s'en aperçoit et pousse un soupir excédé. Il étouffe un grognement, écrase sa cigarette et s'avance vers Karim en maugréant :
"Qui c'est qui m'a fichu un truc pareil ? "
Youssef replie énergiquement le fauteuil, soulève Karim et le cale sous son bras libre. Ils entrent dans le bus, la porte se ferme. Le bus démarre laissant derrière lui, une nuée de poussière.
Je vous donne rendez-vous pour les vacances (du 28 avril au 06 mai) pour de nouvelles aventures à travers le Maroc (avec des photos !!) ou avant pour des aventures à l'ESAV et Marrakech.
L'idée est d'actualité. C'est vraiment très heureux que maintenant on puisse dénoncer les abus envers les + faibles. Bravo.Le film ''Intouchable'' a , je pense,d'heureuses répercutions. A part cela,ce doit être un sacré boulot pour toi et les élèves de ton école que de mettre cette histoire en valeur avec caméra sur l' épaule et tout le ''matériel''qui suit!....mais aussi un plaisir.
RépondreSupprimerNous pensons bien à toi. GPM et GMM